29 mars 2006

Le va falloir se calmer



A la louche, première estimation du lot électrique : entre 20 et 25 000 €. Si cela s'avère, on va naturellement revoir tout cela à la baisse.

26 mars 2006

Le facteur

Pas de nouvelles concernant notre dépôt de permis de constuire. Cela fait 2 mois et un jour. Est-ce que nous l'avons ?

24 mars 2006

L'article

In Libération, 24 mars

Jouer à la princesse ou au meunier, transformer une serrurerie en loft informel ou une vieille école en maison de campagne... Outre l'attirance classique pour le beau château ou l'hôtel particulier, se développe un désir de lieux d'habitation a priori moins nobles, comme les usines, les ateliers, mais aussi des endroits dont le passé peut être tragique ; un blockhaus, par exemple. Le patrimoine n'est plus seulement oeuvre d'art ou but de visite, il est aussi lieu de vie. Explications de Maria Gravari-Barbas, géographe, professeur à l'université d'Angers, chercheur à l'UMR Espaces et Sociétés et directrice de la Fondation hellénique de la Cité internationale universitaire de Paris.

Comment interpréter ce désir d'investir le patrimoine ?
La notion de patrimoine englobe des lieux plus divers que les monuments historiques auxquels on faisait référence dans le passé. Surtout, on se trouve devant pléthore de lieux «patrimonialisables» : la désindustrialisation, la désaffectation de lieux occupés par l'industrie, le commerce, les chemins de fer, l'armée ou la marine, voire la religion, ont généré une multitude d'espaces susceptibles d'être utilisés par d'autres fonctions, y compris la fonction résidentielle. Cette tendance, entamée il y a plusieurs années par l'occupation des espaces commerciaux et industriels des centres-ville et leur transformation en loft, se poursuit par l'occupation de lieux de plus en plus atypiques, chapelles, moulins ou anciennes usines.

Que fait-on pour s'approprier ces lieux à «épaisseur historique» ?
C'est l'appropriation du temps qui permet l'appropriation de l'espace. Habiter le patrimoine implique l'intégration de l'épaisseur historique, mémorielle, sensible des lieux habités. Concrètement, cela peut se manifester par des recherches historiques sur le lieu, ce qui se fait depuis bien longtemps sur les châteaux. Ou sur les anciens propriétaires, les nouveaux ­ bourgeois ou nouveaux riches ­ tâchant d'établir une sorte de parenté en inscrivant leur propre généalogie dans le lieu. Dans une moindre mesure, on rencontre le même phénomène dans des endroits plus variés et plus modestes : l'appropriation de la ferme, de la bastide, se fait par l'appropriation des histoires personnelles ou familiales de ceux qui y ont habité.

Il n'est pas neutre d'habiter dans du patrimoine ?
Cela entraîne certainement des contraintes souvent lourdes à supporter, qu'elles soient financières, techniques ou réglementaires. Il faut accepter de vivre dans des lieux qui ne sont pas toujours aux normes de l'habitabilité. Dans le cas des lieux protégés en particulier, le «droit de regard» des experts (architectes en chef des monuments historiques ou autres) est quelquefois difficile à accepter. Victor Hugo l'a bien exprimé en disant que «la façade d'une maison est à celui qui la regarde». Cela peut être un exercice difficile, le résultat de négociations et d'ajustements divers entre l'Etat et ses relais décentralisés, la technostructure, les associations, les touristes.

Cela peut aussi flatter l'ego et ajouter de la valeur symbolique aux yeux du propriétaire.
Il y a bien sûr une plus-value importante, souvent économique, le plus souvent symbolique. Dans le contexte de nos sociétés occidentales, où la légitimité sociale passe par l'inscription dans le temps long, l'historicité du cadre habité est souvent utilisée pour la renforcer. Cela est vrai pour les lieux prestigieux, mais aussi pour des lieux de plus en plus divers : fermes, boutiques ou anciens entrepôts... La facilité de déplacement permet d'aller chercher son «lopin patrimonial» de plus en plus loin : une île grecque ou un ryad marocain. Cette plus-value symbolique, valable pour les populations aisées, peut l'être aussi pour les populations démunies qui habitent par exemple un centre-ville ancien : habiter le patrimoine peut leur conférer un statut qui contraste souvent avec celui que leur nie leur vie quotidienne, le sentiment de vivre dans un lieu dont la valeur est reconnue par le plus grand nombre.

Pourquoi choisit-on d'habiter le patrimoine ?
Habiter dans un lieu ayant un passé (noble ou bourgeois, commercial ou ouvrier) incite à tisser avec lui une double relation : un rapport à l'espace et au lieu, certes, mais aussi un rapport au temps. C'est cette fusion entre le temps et l'espace qui «fait» patrimoine, et c'est ce qui est recherché lorsqu'il y a choix délibéré d'habiter un lieu patrimonial. Habiter le patrimoine implique d'une certaine manière d'accepter de vivre dans un ailleurs.

On y joue presque un rôle ?
Effectivement. Si l'on a choisi d'y vivre et si l'on a les moyens d'assumer son choix, on devient un petit conservateur en chef. On peut aussi rentrer dans un jeu de rôle ; on devient marquis, meunier, bergère. On marque le lieu en le restaurant, en le meublant, en le rétablissant à un état antérieur, réel ou hypothétique. En même temps, on est marqué par le lieu. On subit et on transforme les spatialités patrimoniales. En ce sens, habiter le patrimoine, c'est un peu être habité par le lieu.

Lire Habiter le patrimoine. Enjeux. Approches. Vécu, sous la direction de Maria Gravari-Barbas, Presses universitaires de Rennes.


22 mars 2006

L'électricité dans l'air

Nous avons reçu les plans du réseau électrique.

Nous ne sommes pas sortis de l'auberge.

20 mars 2006

La pataugeoire

Il n'y a rien à ajouter. Si ce n'est que 2nd floor n'est pas encore disponible en France.

+ d'infos sur http://www.duravit.de

La solution

Hier, pour la première fois, je suis monté à l'étage : il y a du boulot là aussi.
Mais ce qui m'intéressait, c'était de voir la fameuse terrasse d'été, le lounge exposé plein nord. Et là, deux surprises :

  1. c'est quand même très ensoleillé pour un plein nord au mois de mars
  2. tous les voisins qui habitent au-dessus du rez-de-chaussée ont une vue sur cette terrasse
Très génant parce qu'un peu d'imtimité ne ferait pas de mal. Donc grosse décéption. Et cogitation extrême pour trouver une solution.
Horizontalement, nous arriverons à mettre des pergolas mais cela ne règle pas le problème des vues par le haut (la terrasse est complétement à ciel ouvert).

Quand, tout d'un coup, aujourd'hui, je reçois un dossier du Moniteur sur leurs dispositifs de bus mailing avec, pour exemple, une documentation qui comporte un communiqué sur des brise-soleil manoeuvrables.

C'est un store à lamelles mais positionné horizontalement.

Il protège du soleil, tout en permettant un éclairage si nécessaire. Ou encore, en position fermée, il arrête la pluie. Et naturellement, il assure également la fonction de brise-vue.


+ d'infos sur
http://www.solisysteme.com/

14 mars 2006

Le réseau électrique


Bon. Hier, nous avions rendez-vous avec Fabrice Perez (l'architecte, pour ceux qui ne suivent pas) afin de déterminer la place des prises, luminaires et autres interrupteurs. Et bien ce n'est pas facile de ne pas se tromper. Il faut non seulement penser à l'utilisation de chaque espace du loft mais également à son éclairage artificiel, ou non. Suspension, sur pied, applique, encastré... directe, indirecte, variation... autant de solutions qui ont de quoi faire tourner les têtes.
Donc, dans l'escalier, nous avons choisis de mettre un éclairage encastré du type ci-dessus.


+ d'infos sur www.luceplan.com

06 mars 2006

La truffe

Le truffle de Jean-Marie Massaud chez Porro.

05 mars 2006

Le marketing direct

Depuis que notre demande de permis de construire est passée dans le Moniteur du 24 février, nous sommes envahis par des mailings en tout genre : fenêtre moins chère, cuisine plus sympa, escalier vraiment top...
A part remplir le sac de tri, je n'en vois pas l'intérêt.